Mesures et contre-mesures : camouflages et détection

Différents fabricants équipent aujourd’hui Forces Spéciales et équipes d’intervention de différents technologies de camouflage, afin de les rendre presque invisibles. Récemment, par exemple, l’armée Israélienne s’est équipée du Kit 300 de la société Polaris Solutions, qui combine micro-fibres, métaux et polymères afin de rendre les soldats et leur matériel « presque » invisibles à l’imagerie thermique notamment.

 

Israeli hiding business insider

© Business Insider France

Ce type d’équipement confère un aspect rocheux, en imagerie visible, aux objets couverts. Mais, en outre, il présente l’avantage de masquer effectivement la chaleur aux capteurs IR généralement utilisés de nuit, ainsi que la forme des individus.

Cela impacte fortement toute détection basée sur la reconnaissance par Intelligence Artificielle/DNN, car l’objet ne peut alors plus être classifié, et il est donc purement et simplement ignoré (comme un rocher).

Dans cette situation, similaire au masquage par couvertures, parapluies ou autres cartons que l’on utilise habituellement pour se masquer et/ou masquer sa chaleur lors des exercices et des tests de détection d’intrusion, il reste, une fois la chaleur occultée, un objet présentant une texture différente de son arrière-plan. Aussi, à moins de rester immobile perpétuellement, ce qui présente un intérêt faible, cet objet peut-il quand même être détecté lorsqu’il entre en mouvement.

Face à une analyse d’images à triple détection comme celle de Jaguar, ce type de camouflage est donc sans effet : au premier mouvement de l’objet dans la scène, et notamment lors de son arrivée, la détection d’approche sera immanquablement effectuée par Jaguar dès l’instant où la surface de l’objet sera suffisante pour révéler la rupture de texture (en général, moins d’une dizaine de pixels de haut).

EVITECH a fait la preuve depuis plus de quinze ans de la performance de JAGUAR vis-à-vis de ce type de produits, de par son positionnement orienté milieux difficiles et cibles non coopératives.

A moins de se glisser tel Ulysse au milieu d’un troupeau d’animaux, qu’on laisserait paître à proximité par négligence, et qui pourrait berner la levée de doute de l’Opérateur vidéo, la tentative d’intrusion échouera donc malgré tout.