Une piscine municipale possédait un bassin extérieur chauffé toute l'année accessible par un couloir couvert. La nuit, la piscine étant fermée et non surveillée, ce bassin était couvert d'un voile de protection thermique, pour en garder la chaleur. Pour éviter tout accident, la Ville a décidé de surveiller le bassin en période de fermeture, afin de détecter toute présence au plus tôt.
Les barrières infra-rouge, initialement imaginées pour la protection du bassin, auraient imposé d'ouvrir les plages et de tirer des câbles partout, au bord de l'eau, ce qui aurait été cher et disgrâcieux en période d'ouverture. De plus, des équipements, situés sur les plages, auraient pu souffrir de l'activité nautique ou constituer des obstacles contre lesquels un enfant jouant autour du bassin aurait pu se cogner ou se blesser.
Le bâtiment de la piscine couverte arrivait à quelques mètres du bassin (voir photo), et constituait un point haut naturel permettant de placer une caméra au coin du bassin. Grâce à une caméra thermique de 90° placée en ce coin (FLIR FC690), et à une licence du logiciel d'analyse d'images Jaguar, il a été aisé de protéger tout le bassin et les plages avec un seul équipement.
Ainsi, pour un prix très modique, et quasiment sans travaux (4 vis pour poser la caméra, un passage de câble au coin du bâtiment et la pose d'un câble dans la gaine existante), l'ensemble du bassin extérieur a pu être protégé, et ce sans aucune gêne pour les baigneurs. Désactivée en période d'ouverture dela piscine, la caméra thermique ne démarre la surveillance qu'à la fermeture, et respecte l'intimité des baigneurs, les images thermiques ne permettant pas de reconnaître un visage ou une couleur de maillot.
La publication ci-jointe décrit ce projet.